Article écrit par Ayayi, fondateur de KinéOParis, cabinet de kinésithérapie et ostéopathie

Deuxième session de réponses aux questions fréquemment posées en séance ou en dehors du cabinet.  Fleur a voulu cette fois que nous parlions des étirements et je pense que c’est une très bonne idée tant les patients sont peu informés sur le sujet. 

Pour faire simple, Il existe deux types d’étirements : des étirements faits pour allonger le muscle et des étirements faits pour relâcher le muscle. Les modalités ne sont pas les mêmes.

Pour les étirements dans un but d’allongement : il y a une notion de création de "matière". C’est par exemple ce que l’on recherche dans l’obtention d’un grand écart. Il vaut donc mieux privilégier des étirements longs et relativement faciles à supporter. Tablez sur plusieurs minutes à froid c’est-à-dire à distance de l’activité physique. Quand on dit « à froid » on parle en général de 6 heures après l’exercice. Autrement dit, si vous faites du sport le matin, étirez le soir et inversement.

Pour les étirements dans un but de relâchement : c’est plus simple. L’objectif sera d’étirer sur une période plus courte (une 20aine de secondes), encore une fois dans un secteur relativement supportable mais un peu plus loin dans l’amplitude. 

Attention ! Les étirements désensibilisent les tendons, qui sont les plus grands pourvoyeurs d’informations sur l’état de tension du muscle. Autrement dit : plus vous étirez et moins vous sentez ce qui se passe dans votre muscle. Cela est plutôt pratique quand on s’étire après un effort physique (avec le bémol que l’étirement potentialise les micro-lésions mais nous reviendrons dessus lors d’un prochain article) mais c'est absolument déconseillé avant le sport.

Donc EXIT les étirements dans la longueur et un peu appuyés avant l’exercice au risque de favoriser les déchirures musculaires (ou « claquages »). 

Avec ça vous êtes prêts au combat !!! Prêts ? Feu, Partez ! 

Article écrit par Ayayi, KinéoParis

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